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Crac ! Une blessure à la cheville. Déchirement inattendu au début d’un voyage. Par la force des choses, une immobilité s’impose assorti d’un poignant sentiment de perte de liberté. Loin de chez moi et privée de ma mobilité habituelle je vis dans l’attente de la guérison. Qui tarde à poindre. Les activités prévues tombent une à une. Je prends conscience que je chéris mon agir comme un trésor. Soudain, je capitule. Mon esprit cesse de vouloir retourner vers une condition de vie inexistante pour le moment. J’accepte cet abandon forcé. Loin du monde réel des relevés bancaires, des visites obligatoires, des pourriels, des convocations inutiles, des combats légitimes qui se transforment en sales petits conflits, je jouis de mon état. Je me laisse porter par le vivant.
De retour, j’avais changé et je le sentais. Comme devant une porte close depuis des lustres, si vous décidiez de l’entrouvrir, ne serait-ce que d’un mince filet et que vous y jetiez un oeil, vous ne pourriez plus jamais oublier ce que vous y avez aperçu. Un pinceau de lumière apparaît. Je suis encore en convalescence. L’attente pour moi n’est plus synonyme de passivité mais d’apaisement. Elle me permet d’être à l’écoute de mon for intérieur plutôt que de me perdre dans le forum extérieur. Sommes-nous vraiment obligé de subir un crac pour atteindre cet état ?
Bonjour Michèle
Accepter les choses qu’on ne peut pas changer.C’est vrai que c’est s’abandonner…le fameux lâcher-prise…C’est une partie de la prière de la Sérénité qui m’aide à changer mes perceptions par rapport à ce qui m’arrive.
Des fois, je pense au passé et je voudrais pouvoir changer des choses…ça c’est difficile, je n’y ai pas encore réussi,
Bonne journée,
Gros Bisou,
Lyne
Toi qui a toujours été en cheville avec la vie…ça te fait une belle jambe…
Ouais, elle était facile celle-la…
le gars dans le garage 😉