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Atelier Papier d'ART

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Archives de Tag: convalescence

Ma maison et moi

24 samedi Déc 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

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convalescence, corps, vie quotidienne

neigeMa maison me protège. Je l’habite depuis plusieurs décennies. Elle  est modeste. Elle fait partie d’un lot d’habitations construites par le gouvernement pour les vétérans de la dernière grande guerre. Elle a un étage et demi. Pas vraiment sur la coche. Comme moi. Avec  l’aide des amis et des personnes avec qui je l’ai partagée, nous l’avons retapée. Je lui ai souvent faussé compagnie à cause de mon travail et de mes nombreux voyages. Elle ne paie pas de mine  mais son intérieur me convient et me ressemble. J’ai dû me battre pour conserver l’intégralité de son terrain de même que pour conserver ma santé. Elle besoin d’un entretien minimal autant que constant.

Récemment, j’ai été maintenue en convalescence chez moi, chez elle. J’avais perdu confiance en mon corps et vécu beaucoup de tristesse en devant renoncer définitivement à tous mes  sports préférés. Ce matin, de la fenêtre donnant sur mon jardin d’hiver, je regardais la neige  tomber.  J’ai revécu la même sensation admirative   que du haut de la montagne avant de dévaler une piste de ski. Sentiment à la fois de finitude et de complétude  propre à l’état contemplatif. Un instant hors du temps.  Ma maison est toujours debout et moi je suis encore vivante.

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Envol

07 dimanche Août 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté

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convalescence, corps, liberté, procrastination

l'envolAprès presque 2 ans de convalescence, de perte d’énergie et de procrastination obsessive, je me sens prête à prendre mon envol. Ce qui m’apparaissait comme une perte de temps a été l’occasion d’un changement pour ne pas dire un chambardement dans ma vie. Les derniers mois ont été entrecoupés de périodes insomniaques peuplés de rêves nocturnes d’impuissance et de chute, parfois cauchemardesques.
J’ai commencé à jeter du lest. Étant donné notre position verticale, la gravité terrestre est un facteur que nous devons sans cesse combattre si nous voulons garder l’équilibre. Un de mes problèmes, à cause d’un accident, est justement l’équilibre. J’ai donc décidé de m’y attaquer en priorité. Ce travail physique sur mes os a déteint sur le plan social, émotif et psychologique.
En observant la façon dont fonctionne mon corps, je suis plus en mesure de connaître ses besoins. Malgré la faiblesse de ma cheville, mes mouvements sont plus fluides et engendrent moins de douleur. Particulièrement pour la marche. Se centrer sur les besoins du corps devient un entraînement pour se connaître soi-même. À mesure qu’on apprend à se connaître, on se laisse moins avoir, on se sent moins piégé.
Que ce soit dans mes nouvelles ou dans mes œuvres plastiques, l’angoisse de la liberté et le vertige de la légèreté, ont souvent été représentés par des ailes. Le lâcher prise. Et son contraire, l’assujettissement au regard de l’autre, par exemple, par des serres, des liens ou des chaînes. Parfois les deux symboles existent.
À quoi servent les grandes ailes si on s’agrippe ? Ne vaut-il pas mieux se délester des poids morts et se préparer à utiliser les ailes que nous possédons déjà ?
Entre les deux, j’ai réappris à marcher.

Terrible sentier

26 lundi Jan 2015

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

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altruisme, convalescence, nature, philosophie, temps

sentierC’est un sentier qui serpente à travers les arbres dénudés en hiver. Noir sur blanc.  J’ai l’impression de le marcher depuis toujours. On l’appelle le Petit sentier car il est parallèle, à travers bois, au chemin principal suivi par la majorité. Après une convalescence recluse dans la maison, je décide que ma santé mentale nécessite une sortie. Je m’arme de mes deux cannes de marche, de mes crampons et de mon courage. Me voilà dans mon élément.

Une amie m’a conseillée de faire le tour du bloc i.e. du pâté de maisons. Ça ne me convient pas du tout. Les amateurs de nature me comprendront.

Donc, de peine et de misère, je réussis quand même à clopiner à peu près le quart de la distance totale que je parcours en vingt minutes et cela en une heure. Sur mon retour, je rencontre quelques chevreuils, bien sûr, des dizaines d’écureuils et de mésanges à tête noire. Une silhouette masculine se dessine et s’avance vers moi. Je me tasse, par politesse, pour le laisse passer sur ce chemin étroit. Il me regarde et me dit cette phrase éculée que j’ai entendue mille fois au cours de ma vie : « Respirez par le nez ». Dans un éclair de lucidité, j’en ai enfin compris le sens. L’ego est très fort, vous le savez sans doute. Son existence tient au temps. Dans mon état, je m’en soucie moins. Du temps.

En effet, autour de nous, durant notre conversation à bâton rompue, autour de nous les gens s’affairent. Ceux qui veulent maintenir la forme rognent sur leur heure de lunch en joggant, les nouvelles mamans poussent leur landau avec bébé au pas de course, les mémés et les pépés font leur exercices physiques recommandés. Autrement dit, tous coursent contre la montre. Malheureusement, le temps est  immuable et immobile. La course n’a pas lieu d’être. Cet homme, rencontré sur ce sentier, est devenu, l’espace du temps présent, un maître. Un maître n’est pas quelqu’un qui enseigne. Il est celui qui vit.

 

 

Crac !

05 mardi Août 2014

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, recherche de sens, voyage

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convalescence, liberté, voyage

lueurCrac ! Une blessure à la cheville. Déchirement inattendu au début d’un voyage. Par la force des choses, une immobilité s’impose assorti d’un poignant sentiment de perte de liberté. Loin de chez moi et privée de ma mobilité habituelle je vis dans l’attente de la guérison. Qui tarde à poindre. Les activités prévues tombent une à une. Je prends conscience que je chéris mon agir comme un trésor. Soudain, je capitule. Mon esprit cesse de vouloir retourner vers une condition de vie inexistante pour le moment. J’accepte cet abandon forcé. Loin du monde réel des relevés bancaires, des visites obligatoires, des pourriels, des convocations inutiles, des combats légitimes qui se transforment en sales petits conflits, je jouis de mon état. Je me laisse porter par le vivant.

De retour, j’avais changé et je le sentais. Comme devant une porte close depuis des lustres, si vous décidiez de l’entrouvrir, ne serait-ce que d’un mince filet et que vous y jetiez un oeil, vous ne pourriez plus jamais oublier ce  que vous y avez aperçu. Un pinceau de lumière apparaît. Je suis encore en convalescence. L’attente pour moi n’est plus synonyme de passivité mais d’apaisement. Elle me permet d’être à l’écoute de mon for intérieur plutôt que de me perdre dans le forum extérieur. Sommes-nous vraiment obligé de subir un crac pour atteindre cet état ?

 

La joie

15 mercredi Jan 2014

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, philosophie, recherche de sens

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bonheur, convalescence, liberté

méditationLa joie se revêt de multiples visages. L’expression « les filles de joie » rend bien compte de son caractère factice présent aussi dans les jeux vidéo, les lotos ou les séries télévisées. Ce sont des enveloppes qui cachent souvent un noyau de souffrance incommensurable. En principe, toutes les joies sont bonnes au moment où on les vit. Un soir, je tenais compagnie à une dame d’un âge vénérable qui a été active toute sa vie, tant dans le domaine professionnel que social. Alitée, triste et malade, je l’ai vue se transformer en écoutant une chaîne télé qui rediffusait des anciens programmes qu’elle avait aimés. Un sourire s’est dessiné sur ses lèvres. Un moment de détente. Nous voyons la différence entre elle et une personne en bonne santé collée sur son fauteuil devant son écran des heures durant. Joie illusoire souvent accompagné d’un sentiment de culpabilité dans notre société qui prône la productivité. En même temps, il y a dans ce déni une fuite de la réalité.

Le véritable chercheur de joie sort de ce piège en faisant face, en acceptant la partie de souffrance impliquée dans toute vie. Ce faisant, il lui donne un sens. Autrement dit, s’il faut apprendre à se réjouir. il faut aussi apprendre à être triste. Et comme disait Thomas Merton : nul n’est une île. En ce sens, le partage de nos émotions augmente notre rayon d’action tout en élargissant notre espace de liberté.

Voir

15 samedi Déc 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in isolement existentiel, philosophie

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choix, convalescence, curiosité, méditation

encaustiqueQuel soulagement de pouvoir encore utiliser mes yeux ! Après une convalescence interminable (minable et remplie de misérables intermissions), mes nouveaux cristallins sont de maintenant fonctionnels. Hier, une amie art-thérapeute m’a fait dessiner deux autoportraits dans lesquels, c’est compréhensible, mes yeux étaient fermés. Il y a aussi une certaine influence  datant de mes jeunes années d’étude du stoïcisme et de mon admiration pour Marc-Aurèle. Comme d’habitude, nous avons échangé sur la symbolique avec beaucoup d’enthousiasme. Cependant, je suis repartie avec une question sans réponse. Qu’est-ce qui me fait ouvir les yeux ? Ce matin, l’évidence m’est apparue. Comme tous les matins, c’est ce qui me fait sortir de ma torpeur : la curiosité, la lumière, la beauté du monde et la sensation d’en faire partie. Une vision sélective qu’il est de plus en plus facile à maintenir à mesure que nous prenons conscience de notre venue dans l’existence. Un pas de plus vers l’acceptation de tout ce qui est.

Convalescence

15 mercredi Fév 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in isolement existentiel, mort, philosophie, voyage

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convalescence, danse, mort, voyage

Se frayer un chemin hors du cocon d’un repos forcé, après avoir concentré nos énergies vers une hygiène de vie idéale afin de recouvrer la santé, peut s’avérer une tâche difficile. Une routine s’est installée avec son cortège de repas calculés, d’exercices prescrits et de pauses obligatoires. Il s’ensuit une accoutumance qui mine peu à peu notre goût pour l’aventure et l’imprévu. Pour demeurer à l’abri des confrontations avec le monde extérieur, nous sommes tentés de refermer la brèche nous y menant. Pour mieux dormir, nous cédons à la tentation de limiter le nombre de décisions à prendre. Tentation mortelle.  Réduire les voyages avec le sac à dos, dire non à l’appel de la randonnée, refuser les invitations,  fuir la foule, j’appellerais cela le syndrome de l’ermite. Se complaire uniquement dans la sphère privée.  La tyrannie des petites décisions en pousse certains à s’en remettre une fois pour toutes à la parole d’autrui. On les appelle des croyants. Au sortir d’une convalescence, le désir d’indépendance et de liberté lutte souvent avec la culpabilité.  Culpabilité de manquer à son régime, de sauter un repas ou de faire des abus ce qui nous placerait en situation de retomber malade. Au lieu d’une lutte, si nous en faisons une danse ?

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