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Nous savons que la relation d’aide nous accompagne tout au long de notre vie. Depuis notre venue au monde jusqu’à notre dernier souffle. Pourtant, elle peut devenir aussi l’instigatrice d’un affreux dilemme. D’après notre société atteinte de normose, refuser de demander de l’aide est jugé comme une résistance à la guérison. Par contre, demander de l’aide est aussi une forme de résistance contre notre propre ajustement créateur. Deux options ne constituent pas un choix. C’est simplement un dilemme qui vient ajouter du poids à nos difficultés. L’idée est de créer d’autres avenues. Comment ? En cessant de nous identifier à la situation-problème.
Durant le krach de 1929, certains se sont suicidés. Tellement empêtrés dans leurs finances ils ont fini par s’identifier à cette fraction de leur vie, incapables de prendre du recul. Chacun de nous connait cette impression que la douleur actuelle durera toute la vie. En accompagnement, arrivent la tristesse, le pessimisme, les émotions violentes et l’état dépressif. Tout pour empêcher l’intelligence de fonctionner adéquatement.
Pendant les années durant lesquelles j’ai fait partie d’un club d’astronomes amateurs, l’observation des planètes, étoiles, galaxies et autres me plongeait dans un état de grande délivrance. J’obtenais une vision cosmique de mes problèmes qui tout d’un coup m’apparaissaient microscopiques pour enfin s’évader de mon mental. J’avais trouvé un moyen de briser l’identification. D’après Kant le Moi est l’artiste de la vie. D’ailleurs, ne dit-on pas « Rien n’est ni tout noir, ni tout blanc » ? Une phrase de nos grand’mère qui nous permet de changer de lunettes. Plus nous avons de choix, mieux on se porte.