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Nous connaissons le trouble bipolaire et la dépression. Que dire de la personne qui est plus heureuse et plus souvent que la moyenne ? Cette propension porte un nom : hyperthymie. Le sujet est habituellement d’humeur radieuse, doué pour la parole, ne doute jamais d’arriver à ses fins, très à l’aise avec tous. Vous pouvez savoir si vous avez un tempérament hyperthymique au moyen d’un test. Depuis des millions d’années, la survie de l’homme dépend des son « réalisme dépressif ». Le mirage du plaisir étant la carotte qui le fait avancer. On suppose aussi que ceux qui en sont atteints ont une perception plus précise de la réalité. Comme nous sommes à peu près sortis de la savane de nos ancêtres, il nous semble plus intéressant de voir le monde sous sa version poétique que sous sa version déprimante. De là, les milliers de livres écrits sur la recherche du bonheur. La personne douée pour celui-ci n’a pas plus besoin de les lire que l’adolescente n’a besoin d’un lifting. Nous ne sommes pas responsables de l’allégresse perpétuelle de nos neurones, par contre l’apprentissage dès le plus jeune âge est un atout. Et surtout la modélisation dans le sens de la programmation neuro-linguistique. Ce qui veut dire : intégrez dans votre entourage immédiat une personne qui nage déjà dans la joie et imitez-la.
Voulons-nous vraiment être heureux ? Nous savons qu’un enfant qui met sa main sur un rond de cuisinière brûlant apprend en une seule fois à ne pas y retourner. En ce sens, le malheur a son utilité. Il contribue à notre survie. De même, nous retenons beaucoup plus longtemps un événement désagréable, une critique négative ou une offense que leur contraire. Une perte est ressentie comme plus importante qu’un gain égal. Donnez un billet de 5$ à quelqu’un, il est probable que ça ne le rendra pas euphorique. S’il l’égare, il vivra un court instant d’anxiété et même de détresse. Si la nature a sélectionné ce genre de réactions, nous pouvons penser que nous en retirons des bénéfices.