• Papier artisanal
  • Biographie
    • CV
    • Revue de presse
  • Démarche
  • Oeuvres 2D
  • Installations
  • Art portable
    • Bijoux de papier
    • Bijoux textiles
    • Chapeaux !
  • Livres d’artistes
    • Micro-édition
    • Livres détournés
  • Blogue
  • Me joindre

Atelier Papier d'ART

~ Tout sur le papier artisanal

Atelier Papier d'ART

Archives de Catégorie: philosophie

Ma maison et moi

24 samedi Déc 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

≈ 6 Commentaires

Étiquettes

convalescence, corps, vie quotidienne

neigeMa maison me protège. Je l’habite depuis plusieurs décennies. Elle  est modeste. Elle fait partie d’un lot d’habitations construites par le gouvernement pour les vétérans de la dernière grande guerre. Elle a un étage et demi. Pas vraiment sur la coche. Comme moi. Avec  l’aide des amis et des personnes avec qui je l’ai partagée, nous l’avons retapée. Je lui ai souvent faussé compagnie à cause de mon travail et de mes nombreux voyages. Elle ne paie pas de mine  mais son intérieur me convient et me ressemble. J’ai dû me battre pour conserver l’intégralité de son terrain de même que pour conserver ma santé. Elle besoin d’un entretien minimal autant que constant.

Récemment, j’ai été maintenue en convalescence chez moi, chez elle. J’avais perdu confiance en mon corps et vécu beaucoup de tristesse en devant renoncer définitivement à tous mes  sports préférés. Ce matin, de la fenêtre donnant sur mon jardin d’hiver, je regardais la neige  tomber.  J’ai revécu la même sensation admirative   que du haut de la montagne avant de dévaler une piste de ski. Sentiment à la fois de finitude et de complétude  propre à l’état contemplatif. Un instant hors du temps.  Ma maison est toujours debout et moi je suis encore vivante.

Publicité

Voleurs de vie

19 samedi Nov 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in information, philosophie

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

indécision, temps, vie quotidienne

sablierNous avons un projet à développer, une tâche à accomplir ou une oeuvre à créer et nous n’y arrivons pas. La plupart d’entre nous connaissons la frustration et l’impatience dues aux interruptions venues de l’extérieur : courriels et appels téléphoniques inutiles, visiteurs inattendus, files d’attente,  piles de paperasse, difficultés de trouver un moment de rencontre, bris de matériel et le reste. Il existe une myriade d’ateliers et de livres sur le sujet.

Je me situe sur un plan plus personnel. Je veux parler des chronophages internes qui fêlent notre attention et fendent notre concentration. Ils sont sournois et furtifs. On ne peut en parler sans mettre en lumière le temps qu’ils nous volent. Je vous en présente quelques-uns. La fatigue couplée avec l’agitation quotidienne peut entraîner un surcroît de stress. On connait les dégâts du stress. La résistance au changement : la personne maintien le statu quo même si des outils facilement accessibles existent pouvant l’aider à maintenir le focus. Souvent, une lecture en diagonale des informations, ou pas de lecture du tout, nous amène dans un cul-de-sac qui nous éloigne de notre première intention. La difficulté à prendre une décision s’avère un important facteur de fatigue décisionnelle. J’ajoute que le pire chronophage interne se cache sous l’habit du perfectionnisme. Cette accumulation de détails à constamment vérifier interrompt le déroulement naturel d’un accomplissement se voulant plaisant.

Rappelons-nous aussi que la paresse volontaire constitue un immense plaisir…

Le hasard thérapeutique

29 jeudi Sep 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, voyage

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

choix, hasard, indécision

luciditéLa fonction la plus fascinante du hasard est de nous guérir de la fatigue d’être soi. Lancer une pièce de monnaie pour jouer à pile ou face est une façon bien connue de se libérer du poids d’une décision à choix binaire difficile à prendre. Tous les jeux de hasard, collectifs ou solitaires, nous apportent de ces moments délicieux qui libèrent notre cerveau de l’effort volontaire de choisir. Je vous propose une petite expérience qui relève de ce qui faisait la joie des années 50 : partir sur un nowhere. Nous laissons au hasard l’itinéraire du voyage. Promenade de quelques heures à pied ou tour du monde. Attention, il faut d’abord faire ce choix et s’y tenir. Équipement nécessaire : une pièce de monnaie ou un dé à jouer. Très bonne pratique de l’abandon.

  1. sortir de la maison
  2. lancer la pièce
  3. pile : tourner à gauche ; face : tourner à droite
  4. à chaque carrefour, lancer la pièce
  5. inventer une variante avec un dé lorsque qu’il y a plus de 2 directions

Vous vivrez l’excitation de la nouveauté et l’attrait de la surprise. En jouant, j’ai découvert des lieux inconnus dans ma ville !

Espérance de vie

01 jeudi Sep 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

philosophie, temps

sablierEntre vivre comme si nous allions mourir demain et vivre comme si nous étions éternels, il existe un entre-deux. C’est imaginer que nous allons vivre encore cent ou deux cents ans. Cela change notre comportement. Commencer une tâche dont les résultats se verront seulement dans une décennie ne nous rebute plus. Les petites corvées n’en sont plus lorsque nous prenons le temps de savourer chaque instant par notre présence au monde. On s’arrange pour faire ce qu’on aime le plus souvent possible. La quête d’une paix intérieure se transforme en accueil lorsqu’on s’adonne de plus en plus à ce qu’on aime. Comme disait le Comte de Bussy : « Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a ». Notre continuelle recherche de sens s’en trouve comblée.

Avarice : nouvelle vertu ?

19 vendredi Août 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

philosophie

avareÀ part de vouloir vivre pour compter ses sous, ce qui va de pair avec une dureté du coeur pour tout ce qui ne rapporte pas d’argent, l’avare est un modèle écologique. En effet, il vit scrupuleusement selon le principe des 4R : récupération, recyclage, réduction et réemploi. Séraphin Poudrier, personnage archétypique du Québec ancien pour qui un bout de ficelle est soigneusement mis de côté afin de servir de nouveau et pour qui un lacet de bottine est réparé, ne fait aucun achat sans absolue nécessité. On exècre l’usurier mais on reconnaît l’homme qui est économe et prévoyant. Ce personnage fictif est à l’opposé des gens de notre époque i.e. qu’il sait gérer un budget comme maire de sa ville. Il abhorre les dettes et le crédit. Il louange le travail. Notre ère est celle des communications, des loisirs et des sports. Et j’ajouterais, celle de l’endettement économique et environnemental. Notre société tourne autour de ce que nous achetons ou possédons, des loisirs auxquels nous nous adonnons, du nombre d’amis virtuels que nous avons et de notre apparence. Toujours plus. Je veux tout chante Ariane Moffatt. Chaque jour, nous vidons notre planète de ses ressources. Nous oublions qu’elles sont limitées. Nous vivons sous le dogme de la croissance illimitée. Dans cette optique, l’avarice, avec son principe des 4R, est une vertu.

Envol

07 dimanche Août 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

convalescence, corps, liberté, procrastination

l'envolAprès presque 2 ans de convalescence, de perte d’énergie et de procrastination obsessive, je me sens prête à prendre mon envol. Ce qui m’apparaissait comme une perte de temps a été l’occasion d’un changement pour ne pas dire un chambardement dans ma vie. Les derniers mois ont été entrecoupés de périodes insomniaques peuplés de rêves nocturnes d’impuissance et de chute, parfois cauchemardesques.
J’ai commencé à jeter du lest. Étant donné notre position verticale, la gravité terrestre est un facteur que nous devons sans cesse combattre si nous voulons garder l’équilibre. Un de mes problèmes, à cause d’un accident, est justement l’équilibre. J’ai donc décidé de m’y attaquer en priorité. Ce travail physique sur mes os a déteint sur le plan social, émotif et psychologique.
En observant la façon dont fonctionne mon corps, je suis plus en mesure de connaître ses besoins. Malgré la faiblesse de ma cheville, mes mouvements sont plus fluides et engendrent moins de douleur. Particulièrement pour la marche. Se centrer sur les besoins du corps devient un entraînement pour se connaître soi-même. À mesure qu’on apprend à se connaître, on se laisse moins avoir, on se sent moins piégé.
Que ce soit dans mes nouvelles ou dans mes œuvres plastiques, l’angoisse de la liberté et le vertige de la légèreté, ont souvent été représentés par des ailes. Le lâcher prise. Et son contraire, l’assujettissement au regard de l’autre, par exemple, par des serres, des liens ou des chaînes. Parfois les deux symboles existent.
À quoi servent les grandes ailes si on s’agrippe ? Ne vaut-il pas mieux se délester des poids morts et se préparer à utiliser les ailes que nous possédons déjà ?
Entre les deux, j’ai réappris à marcher.

Et si on essayait d’être lucide ?

27 mercredi Jan 2016

Posted by Atelier Papier d'ART in information, liberté

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

éducation, liberté

luciditéLors de l’émission Banc public diffusée le 19 janvier 2016, il y était question d’un homme qui a des hallucinations auditives depuis l’âge de 17 ans provoquées par la schizophrénie : Richard Breton. On y apprend comment la thérapie par avatar l’a aidé à mieux les gérer.

Dans le film Un homme d’exception, le personnage de John, joué par Russell Crowe, est schizophrène et William est issu de son imagination. Toutefois, après un séjour à l’hôpital et avec l’aide de sa femme, il réussit à gérer ses hallucinations.

Dans son livre le plus connu, L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Oliver Sacks, neurologue, y décrit des affections rencontrées chez ses patients. C’est un recueil sur la merveilleuse faculté d’adaptation du cerveau humain.

Les hallucinations continuent d’exister. On enseigne aux patients le détachement i.e. à ne pas croire tout ce que leur tête leur raconte. Ces exemples sont extrêmes. Nous pouvons tous en tirer un bénéfice. Récemment, j’ai vécu une suite d’événements traumatisants qui m’ont rendue très vulnérable aux pensées destructrices. L’effet de ces pensées destructrices est qu’elles sont suivies d’une trainée qui défigure notre paysage émotionnel. Les conséquences en sont bien connues : incapacité d’agir, inadéquation interpersonnelle, accident, maladie et j’en passe. Puisque notre réalité n’est pas le Réel, en prendre conscience est un acte de lucidité. Je me suis dit que si ces personnes ont réussi à ne pas se laisser envahir par leurs pensées, je devrais pratiquer cette distanciation.

Depuis quelques temps, j’ai l’impression de retrouver ma liberté et… peut-être encore plus.

 

Sortir des rails

01 dimanche Nov 2015

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, philosophie, poésie

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

choix, liberté, poésie

méditationLe réel est souvent difficile à affronter. L’ego a souvent tendance à le compliquer pour contrôler ce qu’il perçoit comme une menace. Au lieu de nous véhiculer avec légèreté à travers la vie avec une pleine conscience, nous traînons de lourds concepts qui ralentissent notre mouvement et deviennent des boulets. Nous devenons imperméables à l’inattendu, aux changements de direction, à l’imprévisible. Les anglophones utilisent une expression qui décrit bien ce phénomène : one mind track. C’est suivre les rails sans pouvoir en dévier.

Je veux faire l’éloge de la dispersion, du détournement et de l’inachèvement. Souvent, en improvisant dans la création de mes œuvres plastiques, je fais une erreur. Cependant, en répétant celle-ci, j’en fais une tehnique qui m’appartient. Autrement dit, je gère mes erreurs au lieu d’en avoir peur. Pourquoi est-ce si différent dans le fonctionnement de la conscience ? L’engrenage de l’ego semble bloquer l’improvisation. Errer, c’est être prêt à accueillir le hasard en prenant le risque de s’égarer. De même, lorsque j’écris de la poésie, je pige dans la langue française comme dans une source de sons, en toute liberté, pour en faire des chants qui me parlent.

Temps morts

12 lundi Oct 2015

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

≈ 3 Commentaires

Étiquettes

fuite, philosophie, temps

lueurSouvent ce qui est dit n’a aucune importance sauf pour qui appartient la bouche. Le bavard cache son anxiété sous un flot de parole. Forme de divertissement qui lui évite les moments creux. Vivre par procuration est le mode de vie de l’homme moderne. Il n’y a pas si longtemps, lire un magazine dans une salle d’attente était un moyen d’éviter l’inaction. Maintenant, il fuit par en avant entouré d’écrans. L’illusion est devenue omniprésente. Chaque jour a besoin de sa dose de temps morts. Ne serait-ce que pour décrocher et apprécier chaque détail donnant un sens à notre vie. Faire taire le brouhaha mondain et le bavardage incessant de la pensée pour vivre la joie d’exister. Le silence actif et créatif améliore les relations humaines. Héraclite dit : « Ne sachant pas écouter, ils ne savent pas parler. » Le sigophile en fait une philosophie de vie. Cette recherche de la simplicité du non-faire se retrouve dans toute forme d’art et de sagesse. Non pas un néant devant la page blanche mais un moment de contemplation avant d’écrire. Pensons au haïku. Pourquoi vouloir tout dire ?

Les temps morts que fuyons tous à grands coups d’activisme remettent les pendules à l’heure.

Lorsque la voix devient une voie

12 samedi Sep 2015

Posted by Atelier Papier d'ART in information, philosophie, poésie

≈ 2 Commentaires

Étiquettes

corps, poésie, Zen

aumD’abord, une anecdote de mon enfance. À l’école primaire, lors du spectacle de fin d’année, chaque classe devait présenter une chanson. Quant à moi, on me donnait l’ordre de faire le poisson. Nous étions plusieurs à bouger les lèvres sans émettre un son. Au lieu de nous former, on nous fermait. Quelques décennies plus tard, j’ai décidé de suivre des ateliers d’exploration de la voix. Dès la première rencontre, l’animatrice m’a conseillé de consulter un otorhino. Il s’est avéré qu’il a dû m’opérer les cordes vocales sous peine de perdre la voix. J’ai annulé les ateliers et passer par trois stades : muet, voix de fausset et voix rauque avant de retrouver mon état normal. Beaucoup plus tard, j’ai participé à une fin de semaine intensive de chant durant laquelle, après des efforts désespérés, j’ai réussi à émettre des notes jamais atteintes.

Depuis, je me contente de moduler le mantra AUM ou OM. Jusqu’à il y a quelques jours, j’ai vraiment compris cette technique en plaçant les mains sur l’endroit désigné pour sentir les vibrations. A fait vibrer la poitrine, O la gorge, U la bouche et M les os du crâne. Une découverte ! Je trouve cela très surprenant et apaisant à la fois. Un nouveau monde vibratoire s’ouvre à moi. Lors d’une promenade en forêt, je touche le tronc d’un arbre et je sens ses vibrations précédées d’un léger vertige. Je me sens illuminée… En arrivant à la maison, je constate que j’ai un début de rhume d’été et que je n’ai sans doute vécu qu’un moment de fièvre. Déception.

Une semaine plus tard, je suis retournée en forêt et j’ai vécu, avec beaucoup moins d’intensité et sans vertige, une expérience similaire. Si c’est un phénomène illusoire, il est merveilleux. Si non, c’est encore mieux. La voix est devenue pour moi une voie vers la vibration poétique.

← Articles Précédents

Le blogue de Michele

Je vous invite à visiter mon BLOGUE et à y déposer vos commentaires.

Billets récents

  • Ma maison et moi
  • Voleurs de vie
  • Le hasard thérapeutique
  • Espérance de vie
  • Météo

Archives

  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mai 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • août 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • mars 2013
  • janvier 2013
  • décembre 2012
  • octobre 2012
  • septembre 2012
  • août 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mai 2012
  • avril 2012
  • mars 2012
  • février 2012
  • janvier 2012
  • décembre 2011
  • novembre 2011

catégories d’articles

Nuage de mots clés

accusations Alexandre le bienheureux altercation altruisme Ariane atelier papier d'art avarice bonheur bouddhisme cargo choix commodité commérage consommation convalescence corps curiosité danse dispute Dr Viktor E. Frankl dépendance eauté ego endorphine enfant faim famille fatigue décisionnelle fin fuite générosité génétique Hong Kong hyperthymie imortalité indécision Isabelle Filliozat jaune jeu liberté mare mariage Maroc mer mort méditation nature ordinateur paresse philosophie plouf potinage poésie première sortie procrastination profession propriété Ramadan recherche de sens rejet relation parasociale savoir sens de la vie servitude sourire spécialisation temps Terre-Neuve test tombe utilité vie quotidienne voyage Zen éducation

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

à visiter

  • Ma galerie Flickr
  • Mes diaporamas

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Rejoignez les 212 autres abonnés

Recherche

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Atelier Papier d'ART
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Atelier Papier d'ART
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…