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Nous connaissons le trouble bipolaire et la dépression. Que dire de la personne qui est plus heureuse et plus souvent que la moyenne ? Cette propension porte un nom : hyperthymie. Le sujet est habituellement d’humeur radieuse, doué pour la parole, ne doute jamais d’arriver à ses fins, très à l’aise avec tous. Vous pouvez savoir si vous avez un tempérament hyperthymique au moyen d’un test. Depuis des millions d’années, la survie de l’homme dépend des son « réalisme dépressif ». Le mirage du plaisir étant la carotte qui le fait avancer. On suppose aussi que ceux qui en sont atteints ont une perception plus précise de la réalité. Comme nous sommes à peu près sortis de la savane de nos ancêtres, il nous semble plus intéressant de voir le monde sous sa version poétique que sous sa version déprimante. De là, les milliers de livres écrits sur la recherche du bonheur. La personne douée pour celui-ci n’a pas plus besoin de les lire que l’adolescente n’a besoin d’un lifting. Nous ne sommes pas responsables de l’allégresse perpétuelle de nos neurones, par contre l’apprentissage dès le plus jeune âge est un atout. Et surtout la modélisation dans le sens de la programmation neuro-linguistique. Ce qui veut dire : intégrez dans votre entourage immédiat une personne qui nage déjà dans la joie et imitez-la.
Voulons-nous vraiment être heureux ? Nous savons qu’un enfant qui met sa main sur un rond de cuisinière brûlant apprend en une seule fois à ne pas y retourner. En ce sens, le malheur a son utilité. Il contribue à notre survie. De même, nous retenons beaucoup plus longtemps un événement désagréable, une critique négative ou une offense que leur contraire. Une perte est ressentie comme plus importante qu’un gain égal. Donnez un billet de 5$ à quelqu’un, il est probable que ça ne le rendra pas euphorique. S’il l’égare, il vivra un court instant d’anxiété et même de détresse. Si la nature a sélectionné ce genre de réactions, nous pouvons penser que nous en retirons des bénéfices.
Les illustrations qui accompagnent les textes sont inspirantes.
Merci beaucoup de me suivre.
Une question: Vous êtes hyperthymique? Pour moi j’ai été dépisté par le docteur hantouche … il y a 1an 1/2
Bonjour Bruno,
Non, je ne le suis pas. Toutefois, j’aimerais savoir si vous souffrez de votre hyperthymie et comment le Dr Hantouche vous a-t-il dépisté. L’aviez-vous consulté à ce propos ? Je suis très intéressée par votre message.
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Bonjour,
Je ne partage pas votre avis, si vous les connaissiez vraiment…
Attention déjà aux mots utilisés.
L’hyperthymie n’est pas une maladie mais un tempérament et ce que vous appelez bonheur est plus exactement une humeur joviale selon moi.
Car il ne suffit pas d’arborer un sourire séducteur à tout va avec une petite blague par ci par là et des pensées positives pour etre dans le bonheur.
Mais enfin…tout dépend de la définition que l’on se fait du bonheur.
Selon moi le bonheur est un etat de profond bien etre interieur, un sentiment de paix et cela se travaille toute la vie: se connaître, se découvrir, s’accepter et ce n’est certainement pas le cas de l’hyperthymique qui a un gros ego affamé et qui court dans tous les sens pour le nourrir.
Je connais des personnes autour de moi, notamment une personne de mon entourage proche qui est hyperthymique et je suis entièrement d’accord avec la description du Dr Hantouche.
Je pense que ce tempérament est valorisé dans cette société d’extraversion, de competition. L’hyperthymique est dans l’air du temps.
Côtoyer ce genre de personne lorsque l’on est sensible est plutôt toxique dans l’intimité car ces personnes ont quelques aspects négatifs : envieuse, blessante et facilement irritable et donc agressive et qui ne se remette que très peu en question.
À côté de ça dans un relationnel superficiel c’est très agréable : sociable, chaleureux, drôle et entraînant.
Vous voulez des exemples de personnes porteuses de ce tempérament ?
Sarkozy, Claude François, Madonna et tant d’autres…