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Il y a quelques décennies, lors d’une sortie avec le Club des astronomes amateurs de ma ville, j’ai vu, à l’aide d’un télescope l’amas globulaire M13 et Jupiter avec ses satellites galiléens. J’ai éprouvé un sentiment d’ouverture et d’appartenance à l’Univers. Je suis devenu accro à l’observation du ciel la nuit. J’ai eu la connaissance intuitive que la matière constituait les limites de l’illimité. Mon modèle du monde venait de basculer. Une enfant face au mystère. Ce souvenir demeure à l’arrière plan de mes cogitations.
Dernièrement, la découverte du boson de Higgs a suscité un autre bouleversement. Nous habitons un « Univers possiblement instable. Il pourrait disparaître n’importe quand » dira le physicien Yves Sirois. Et nous, les humains, nous cherchons la stabilité en sachant que le futur est toujours incertain. Une tâche impossible qui suscite un vacarme intérieur qu’on peut transformer en silence par la prise de conscience de notre véritable nature. L’idée que science et philosophie semblent converger me rassure. Avec Héraclite je dirais : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ».
Salut Michèle, Réflexion tellement pertinente dans notre univers instable. J’aime beaucoup la chanson de Grand corps malade, intitulée Funambule, où il parle de sa quête constante d’équilibre, dans un monde sans cesse en mouvements imprévisibles qui nous obligent à réajuster constamment nos points d’ancrage. Mon petit-fils l’adore et me demande toujours de monter le volume dans la voiture. Ça me fait sourire quand, du haut de ses 4 ans, il chante, reprenant le refrain : » … l’équilibre, une question d’attitude… » Ça fera sûrement son chemin dans son subconscient…
J’aime tes écrits inspirants! Je ne suis pas arrivée à répondre sur ton blogue…
Francine Envoyé de mon iPad
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Merci de me lire et pour la participation de ton petit-fils dans notre univers.
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