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Atelier Papier d'ART

~ Tout sur le papier artisanal

Atelier Papier d'ART

Archives de Catégorie: mort

Lorsque le temps est une monnaie d’échange

02 mercredi Sep 2015

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, philosophie

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mort, temps

sablierImaginez un monde où chaque être humain porte une montre numérique intégrée dans la peau de l’avant-bras. Les chiffres du temps qui s’écoule sont toujours visibles en vert fluo. Vous naissez avec un temps de vie se terminant avec votre mort naturelle. L’argent c’est du temps au sens littéral. Dans notre monde, après le troc, nous échangeons notre temps de travail contre de l’argent. Mais là-bas, vous travaillez et on vous donne du temps qui apparaît sur votre montre. Vous passer à un poste de péage sur l’autoroute, vous faite l’épicerie ou vous prenez un verre dans un bar, on vous débite des minutes, des heures, des années… Bien sûr, les riches à craquer n’ont pas de problèmes. Il y a aussi les voleurs de temps. S’ils vident votre montre, vous mourez sur le champ. Vous pouvez aussi en donner à quelqu’un qui en a besoin. Si vous arrivez trop tard, il meure. Si vous pouvez vous approprier le temps des autres, vous pouvez avoir l’air de 25 ans et en avoir 109 en temps réel. La monnaie d’échange est une question de vie ou de mort. Existent aussi les banques temporelles, les usuriers, le Robin des Bois du temps qui peut vous donner 24 heures. Ici, vivre un jour à la fois est plus qu’une expression.

Cela n’est qu’une facette de ce film de Sci-Fi In Time que je considère comme une réflexion magnifique sur le sens du temps et de l’argent. Quand un autre vous lègue un siècle parce qu’il en a assez de vivre et qu’il vous dit de bien l’utiliser, cela prend tout son sens. Ici, personne ne peut encore nous voler notre vie, à moins de nous tuer. Notre temps nous appartient. Même sans le sou, il nous reste notre temps. Ne disons-nous pas que donner de son temps est le plus humain des actes de générosité ?

Quand le rideau se ferme

14 mercredi Mai 2014

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, philosophie

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fuite, méditation, mort

rideauDepuis quelques temps, elle semble vieillir plus vite. Sa mémoire la laisse tomber plus souvent, certains souvenirs s’émoussent tandis que d’autres s’incrustent jusqu’à devenir une litanie répétitive, un baume incantatoire.  Les moments de répit, plus longs et plus nombreux, lui laissent tout le loisir de prendre le temps de vieillir. La mélancolie, comme lorsque le fond de l’air est frais, sous-tend sa vie quotidienne. Que l’agitation et la précipitation cessent, sa condition mortelle refait surface. Comme pour nous tous. C’est universel. Les règles de la nature s’appliquent à nous. Mais il vient un temps où la fuite par en avant dans l’activité est impossible. Entre le rêve et le cauchemar, ces moments creux servent de levier méditatif pour toucher furtivement l’infini. Avant la fermeture du rideau.

 

Dilemme

14 dimanche Juil 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, mort, philosophie

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identification, liberté, temps

encaustiqueNous savons que la relation d’aide nous accompagne tout au long de notre vie. Depuis notre venue au monde jusqu’à notre dernier souffle. Pourtant, elle peut devenir aussi  l’instigatrice d’un affreux dilemme. D’après notre société atteinte de normose, refuser de demander de l’aide est jugé comme une résistance à la guérison. Par contre, demander de l’aide est aussi une forme de résistance contre notre propre ajustement créateur.  Deux options ne constituent pas un choix. C’est simplement un dilemme qui vient ajouter du poids à nos difficultés. L’idée est de créer d’autres avenues. Comment ? En cessant de nous identifier à la situation-problème.

Durant le krach de 1929, certains se sont suicidés. Tellement empêtrés dans leurs finances ils ont fini par s’identifier à cette  fraction de leur vie, incapables de prendre du recul. Chacun de nous connait cette impression que la douleur actuelle durera toute la vie. En accompagnement, arrivent la tristesse, le pessimisme, les émotions violentes et l’état dépressif. Tout pour empêcher l’intelligence de fonctionner adéquatement.

Pendant les années durant lesquelles j’ai fait partie d’un club d’astronomes amateurs, l’observation des planètes, étoiles, galaxies et autres me plongeait dans un état de grande délivrance. J’obtenais une vision cosmique de mes problèmes qui tout d’un coup m’apparaissaient microscopiques pour enfin s’évader de mon mental. J’avais trouvé un moyen de briser l’identification. D’après Kant  le Moi est l’artiste de la vie.  D’ailleurs, ne dit-on pas « Rien n’est ni tout noir, ni tout blanc » ? Une phrase de nos grand’mère qui nous permet de changer de lunettes. Plus nous avons de choix, mieux on se porte.

Éveil

07 dimanche Juil 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, mort, philosophie, recherche de sens

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choix, liberté, mort, philosophie, temps

sablierPlusieurs événements peuvent induire une expérience d’éveil. Ce peut être une maladie grave, un accident, un arrêt de travail forcé, un changement de résidence ou la perte d’un être cher.

Notre naissance et notre mort sont des certitudes. Un avant et un après. Que se passe-t-il entre ces deux moments ? Et bien, il y a la vie. Lorsqu’il y a une prise de conscience que l’on est mortel, nous parlons d’une expérience d’éveil. C’est une incitation à mieux aimer ce qui nous est donné en abandonnant la futilité pour l’authenticité. Autrement dit, en sortant d’un certain d’endormissement personnel ou collectif.

Il y a une quinzaine d’années de cela, durant trois jours, j’ai cru que j’étais atteinte d’une maladie mortelle. Après ce temps d’angoisse et de peur, j’ai pris conscience que nous sommes tous atteints d’une maladie, mortelle à plus ou moins brève échéance. Cette angoisse, latente jusque là, est sortie au grand jour. Je crois qu’elle me limitait dans mes choix.  Depuis lors, je me sens beaucoup plus libre.  Vous n’êtes pas obligée d’en passer par là  pour connaître une vie plus riche. Il s’agit d’accepter la mort afin de ne pas agoniser avant le temps… C’est choisir la légèreté du dépouillement au lieu de la lourdeur de l’attachement.

Le syndrôme de l’écureuil

18 jeudi Oct 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, philosophie

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bonheur, mort, temps

Un écureuil a pris ma cour pour une partie de son territoire. Il déterre mes bulbes d’automne : crocus, jacinthes, tulipes, narcisses, fritillaires, tout y passe. Il les déterre pour les enterrer ailleurs. Il se fait des provisions qu’il oublie la plupart du temps. Je retrouve aussi au printemps des glands, des noisettes et des graines de tournesol qu’il dérobe aux oiseaux. C’est comme un TOC. Il attend et il désire toujours quelque chose. Il n’y peut rien car, l’automne venu, il est programmé pour ça.
Si nous tentons de vivre l’instant présent, nous prenons conscience que c’est très difficile. Comme l’écureuil, nous cherchons presque compulsivement à mettre plus de variété et d’excitation dans notre existence. Le besoin du plus. Ce n’est jamais assez. Je veux. J’ai besoin. Il me faut. Rien n’est jamais satisfaisant. Et pendant que nous participons à cette course effrénée vers le plus, le temps nous file entre les doigts. Le temps de notre vie. Certains ne seront jamais heureux car ils ont perdu la conscience d’être au profit de l’accumulation.

Voyageur et touriste

20 vendredi Juil 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, philosophie, recherche de sens, voyage

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cargo, Terre-Neuve, voyage

Ce blogue n’a pas été nourri depuis quatre semaines. J’ai roulé en autobus de Montréal à Rimouski, navigué sur un cargo mixte de Rimouski à Blanc-Sablon, traversé le fleuve St-Laurent, sillonné les chemins de Terre-Neuve en automobile et pris les airs de St. John à Montréal. J’ai pris conscience que le voyage lui-même est plus important que la destination. Dorénavant, je veux vivre le temps qui passe au gré des saisons plutôt que m’enfermer dans des atteintes d’objectifs qui deviennent un carcan. Des occasions, il y en a toujours, à chaque tournant. Il s’agit d’ouvrir l’oeil.
Aujourd’hui, en allant me promener dans mon parc préféré, j’y ai rencontré un marcheur qui ouvrait l’oeil de son appareil photographique. Nous avons parlé. Il a enrichi ma réflexion en disant : «Je viens ici très souvent sans but précis et je trouve toujours quelque chose d’intéressant». Après un au revoir chaleureux, sur le chemin du retour j’ai rencontré une chevrette, son faon et un cardinal. Voulez-vous parcourir votre vie en voyageur ou en touriste ? Après tout, rien ne sert de courir car nous connaissons tous le terminus.

Immortalité

30 lundi Avr 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in information, mort, philosophie, recherche de sens

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imortalité, indécision, mort, sens de la vie

J’ose avancer que si l’immortalité nous était donnée, notre vie perdrait son sens. Elle serait ennuyeuse et sans sa saveur. Ce que nous risquons de perdre nous rend plus conscient, plus vibrant au rythme du monde. Le sentiment amoureux est si intense au début parce que il existe une possibilité de perdre l’êtte aimé. Il en est ainsi de la vie. La perspective de la mort est merveilleuse. Plus nous sentons sa présence, plus le sentiment de vivre devient puissant. En logothérapie, la question « Pourquoi ne vous suicidez-vous pas ? » provoque chez le répondant une redécouverte du sens de sa vie. Quant à moi, dans mes moments de déprime, à l’instar de Bandler et Grinder, deux pilliers de la PNL, je regarde par-dessus mon épaule gauche et j’aperçois la Grande Faucheuse. Dès ce moment, tout redevient lumineux. Cette technique est aussi très utile dans les moments d’hésitation face à des décisions à prendre. Rappelons-nous aussi le dicton de Nietzshe : « Vivez dangereusement ». Ce qui ne signifie pas de courir après le danger. Il n’y a aucune raison de le chercher. Il est déjà là. Cessons tout simplement de nous protéger. Abaissons nos barrières. Vivons naturellement et ce sera suffisant. La pensée de la vallée de la mort nous amènera au sommet de la vie. Notre corps n’est pas immortel et c’est tant mieux.

Le paradoxe de la fin

13 vendredi Avr 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in isolement existentiel, mort, philosophie, recherche de sens

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Dr Viktor E. Frankl, eauté, fin, mort, nature, temps

Je n’aime pas terminer certaines activités comme placer le dernier morceau d’un casse-tête ou lire la dernière page d’un livre. Pour un atterrissage en douceur, j’en commence un autre avant d’arriver à la fin. Il en est parfois ainsi d’un voyage, d’une rencontre ou de la création d’une oeuvre. D’ailleurs, je soupçonne pas mal de gens de vivre la même chose. Ce sont ceux qui accumulent les projets. Il en sera ainsi de mon dernier soufle, sauf que je ne peux pas commencer une autre vie. Le mot fin est une cessation mais aussi un but. Une personne qui n’entrevoit pas la fin d’une situation a une perception déformée du temps. Elle vit  sans but. Pensons au chômage, à la dépression, à l’emprisonnement, à la guerre. Il y a un écoulement du sens de la vie vers un vide existentiel. Je ne saurais trop vous recommander la lecture des livres du  Dr Victor E. Frankl. Contre la piqûre de l’angoisse ou le filet de l’ennui, nous pouvons toujours miser sur la beauté curative de la nature.

Creuser sa tombe

06 mardi Mar 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, poésie, recherche de sens

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mare, plouf, poésie, profession, tombe

Esseulé
éméché
traînant sa vie
un soir de vendredi
une fille lui sourit
un brin d’amour nocturne
bref comme une notule
et le voilà qui flanche
pouffe
et s’enfarge dans une flaque
plouf
et tombe dans la mare commune
que chacun parfume
sombre lac
devenu chausse-trape

les années se bousculent
derrière les autres les unes

on le retrouve au fond d’une carrière
profession à laquelle il consacre sa vie
lieu où il creuse ses jours et ses nuits.

Convalescence

15 mercredi Fév 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in isolement existentiel, mort, philosophie, voyage

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convalescence, danse, mort, voyage

Se frayer un chemin hors du cocon d’un repos forcé, après avoir concentré nos énergies vers une hygiène de vie idéale afin de recouvrer la santé, peut s’avérer une tâche difficile. Une routine s’est installée avec son cortège de repas calculés, d’exercices prescrits et de pauses obligatoires. Il s’ensuit une accoutumance qui mine peu à peu notre goût pour l’aventure et l’imprévu. Pour demeurer à l’abri des confrontations avec le monde extérieur, nous sommes tentés de refermer la brèche nous y menant. Pour mieux dormir, nous cédons à la tentation de limiter le nombre de décisions à prendre. Tentation mortelle.  Réduire les voyages avec le sac à dos, dire non à l’appel de la randonnée, refuser les invitations,  fuir la foule, j’appellerais cela le syndrome de l’ermite. Se complaire uniquement dans la sphère privée.  La tyrannie des petites décisions en pousse certains à s’en remettre une fois pour toutes à la parole d’autrui. On les appelle des croyants. Au sortir d’une convalescence, le désir d’indépendance et de liberté lutte souvent avec la culpabilité.  Culpabilité de manquer à son régime, de sauter un repas ou de faire des abus ce qui nous placerait en situation de retomber malade. Au lieu d’une lutte, si nous en faisons une danse ?

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