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choix, fatigue décisionnelle, indécision, liberté, philosophie
1 ou 0 ? Blanc ou noir ? Oui ou non ? Faire un choix entre deux choses demande une dépense d’énergie. Prendre une décision est une des activités humaines qui demande le plus de vitalité. Lorsqu’il n’y a qu’un seul chemin possible, nous suivons le sentier avec la certitude d’être sur la bonne voie. Aussitôt que nous arrivons à un embranchement, le doute s’installe. Le philosophe allemand Odo Marquard souligne cela en rapprochant les mots zwei et Zweifel c’est-à-dire deux et doute. Qu’advient-il lorsque les informations venant d’Internet, de la poste, du téléphone, des journaux, des revues, des experts, de la publicité, des proches, de la famille et j’en passe se multiplie ? L’indécision se profile à l’horizon et finit par nous envahir. Nous faisons face à des centaines de choix. Songeons seulement aux produits de consommation. Une fois la décison prise, à grand renfort de « j’avance et je recule », certains continuent à remettre en question leur achat en le comparant à ceux des autres. C’est cela la fatigue décisionnelle liée à la liberté de choisir. Cela peut nous mener à nous en remettre à la volonté d’autrui. Comme l’esclave qui, après la guerre de Sécession, préférait continuer à servir le maître.
Nous pouvons accéder à toutes les options mais nous devons renoncer à les choisir toutes. Il y a toujours un deuil à assumer. D’après Jean-Paul Sartre l’angoisse est la saisie réflexive de la liberté. Elle en est son ombre.
La procrastination…c’est un peu ça non ?
Votre point de vue donne une autre perspective à cette situation inachevée.
Je n’avais pas encore réfléchi à toute l’énergie et à tout le temps qu’on peut investir à la prise d’une décision. À une époque une multitude de choix s’offre à nous, il y a là matière à méditer. Cela dit, j’ajouterai que l’énergie et le temps investis seront proportionnels à l’importance que nous accordons à cette décision (à moins qu’on ne soit trop fatigué pour vouloir s’engager dans un tel processus, mais ça c’est autre chose…)
Par ailleurs, l’hésitation face une décision étant par définition une difficulté à faire un choix entre au moins deux choses, je crois que la procrastination s’apparentera plutôt à une stratégie d’évitement ou de fuite; on choisit plus ou moins volontairement de reporter son choix et les conséquences qui lui sont inhérentes
Je suis d’accord que la procrastination s’apparente à l’évitement si on considère que prendre une décision est, d’une certaine manière, un affrontement.
Du temps de l’URSS,il n’y avait qu’une sorte de papier-cul: Coarse ultra-mince
La décision était facile,mais fallait faire la file toute la journée pour s’en procurer un rouleau.
Je pense que je préfère passer 10 minutes à prendre cette décision cruciale…
Double épaisseur…triple épaisseur….quadruple?…gauffré,doux…rough…
ultra-doux…parfumé…avec des tits minous?pas de tits minous…des fleurs,1000 feuilles…2000?en couleur?rapports d’impots recyclé?(en cas d’irrégularité,c’est radical)
J’ai meme vu les oeuvres d’Honoré de Balzac imprimées sur papier-cul
😉
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