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Atelier Papier d'ART

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Atelier Papier d'ART

Archives de Tag: temps

L’être-là marquisien

23 lundi Déc 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, voyage

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bonheur, temps, voyage, Zen

P1040289Ce qui m’a le plus frappée au retour de mon escapade aux Îles  Marquises est la façon dont ses habitants appréhendaient le temps. Des traces en  subsistent encore de nos jours. Comme dirait Heidegger, la notion de temps est  tributaire de la culture et de la langue. Leur quotidienneté est vraiment ancrée dans le présent. Le futur n’existe presque pas comme le témoigne leur utilisation du langage. Seul, le futur immédiat s’impose. Ce qui diminue l’angoisse et l’anxiété. Au contraire de nous, ils sont tournés vers le passé. Ils regardent vers le passé et tournent le dos au futur. Il s’ensuit une grande fierté pour leur expérience personnelle et un respect pour toute forme de savoir à partager. Remords et regrets semblent se transformer en apprentissage. La notion de « has-been », anglicisme utilisé ici de façon péjorative, est difficile à saisir pour un Marquisien. Les dates et les lieux sont moins importants que l’émotion rattachée à un événement. Et c’est cela qu’ils nous racontent. Le où et le quand sont plutôt brumeux. Influencée par leur vision du monde, je me suis rappelé ce qui, jadis, m’avait donné beaucoup de joie : dessiner, rêver, me promener sans but, regarder la neige tomber, admirer l’ombre et la lumière, c’est-à-dire être présente au monde et à moi-même. Ce que nous avons tous vécu, à certains moments, durant l’enfance.

Dilemme

14 dimanche Juil 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, mort, philosophie

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identification, liberté, temps

encaustiqueNous savons que la relation d’aide nous accompagne tout au long de notre vie. Depuis notre venue au monde jusqu’à notre dernier souffle. Pourtant, elle peut devenir aussi  l’instigatrice d’un affreux dilemme. D’après notre société atteinte de normose, refuser de demander de l’aide est jugé comme une résistance à la guérison. Par contre, demander de l’aide est aussi une forme de résistance contre notre propre ajustement créateur.  Deux options ne constituent pas un choix. C’est simplement un dilemme qui vient ajouter du poids à nos difficultés. L’idée est de créer d’autres avenues. Comment ? En cessant de nous identifier à la situation-problème.

Durant le krach de 1929, certains se sont suicidés. Tellement empêtrés dans leurs finances ils ont fini par s’identifier à cette  fraction de leur vie, incapables de prendre du recul. Chacun de nous connait cette impression que la douleur actuelle durera toute la vie. En accompagnement, arrivent la tristesse, le pessimisme, les émotions violentes et l’état dépressif. Tout pour empêcher l’intelligence de fonctionner adéquatement.

Pendant les années durant lesquelles j’ai fait partie d’un club d’astronomes amateurs, l’observation des planètes, étoiles, galaxies et autres me plongeait dans un état de grande délivrance. J’obtenais une vision cosmique de mes problèmes qui tout d’un coup m’apparaissaient microscopiques pour enfin s’évader de mon mental. J’avais trouvé un moyen de briser l’identification. D’après Kant  le Moi est l’artiste de la vie.  D’ailleurs, ne dit-on pas « Rien n’est ni tout noir, ni tout blanc » ? Une phrase de nos grand’mère qui nous permet de changer de lunettes. Plus nous avons de choix, mieux on se porte.

Éveil

07 dimanche Juil 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in liberté, mort, philosophie, recherche de sens

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choix, liberté, mort, philosophie, temps

sablierPlusieurs événements peuvent induire une expérience d’éveil. Ce peut être une maladie grave, un accident, un arrêt de travail forcé, un changement de résidence ou la perte d’un être cher.

Notre naissance et notre mort sont des certitudes. Un avant et un après. Que se passe-t-il entre ces deux moments ? Et bien, il y a la vie. Lorsqu’il y a une prise de conscience que l’on est mortel, nous parlons d’une expérience d’éveil. C’est une incitation à mieux aimer ce qui nous est donné en abandonnant la futilité pour l’authenticité. Autrement dit, en sortant d’un certain d’endormissement personnel ou collectif.

Il y a une quinzaine d’années de cela, durant trois jours, j’ai cru que j’étais atteinte d’une maladie mortelle. Après ce temps d’angoisse et de peur, j’ai pris conscience que nous sommes tous atteints d’une maladie, mortelle à plus ou moins brève échéance. Cette angoisse, latente jusque là, est sortie au grand jour. Je crois qu’elle me limitait dans mes choix.  Depuis lors, je me sens beaucoup plus libre.  Vous n’êtes pas obligée d’en passer par là  pour connaître une vie plus riche. Il s’agit d’accepter la mort afin de ne pas agoniser avant le temps… C’est choisir la légèreté du dépouillement au lieu de la lourdeur de l’attachement.

Cycle

29 samedi Juin 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in information, philosophie, recherche de sens

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compulsion, cycle, temps, Zen

rythmeNous vivons dans une nature dont les phénomènes sont cycliques. Pensons aux phases de la lune, aux saisons, à l’alternance jour/nuit, naissance/mort, création/ destruction, au règne grandes civilisations. Toute courbe ascendante est suivie d’une courbe descendante. Notre énergie aussi est tributaire d’une phase haute et d’une phase basse. Pensons au rythme circadien.

C’est inévitable. La tendance de la pensée humaine est de diviser ces temps de vie entre bons et mauvais.  Au lieu de faire de l’espace pour de nouvelles expériences, nous voulons maintenir un état de haute énergie. Certains s’accrochent au succès professionnel, sportif ou social, d’autres à leur beauté ou leur intelligence. Tout ceci se transformera. Rien n’est permanent. Héraclite l’avait bien compris. Lui qui disait que le haut ne diffère pas du bas. C’est faux de croire que la partie ascendante est bonne et son inverse mauvaise. Les deux sont nécessaires et coexistent.

Là où un repos est nécessaire, une compulsion à agir nous anime. Nous ressentons un manque. C’est le passage d’un état à l’autre qui nous semble pénible. Imaginez que vous lisez assis confortablement. Soudain, l’alarme de votre véhicule ou la minuterie de votre cuisinière se déclenche. Un effort est nécessaire pour passer du repos à l’action. Il en est de même pour passer de l’action au repos. À ce titre, l’intelligence du corps vient à notre secours. Si nous refusons de suivre le rythme naturel de notre énergie, des avertissements surgissent : augmentation du stress, malaise, maladie, accident, dépression, tendance suicidaire. Apprenons à accepter ce qui est.

L’espace d’une vie est le même qu’on le passe en chantant ou en pleurant. Proverbe japonais

J’ai la mémoire qui flanche…

20 mercredi Mar 2013

Posted by Atelier Papier d'ART in information, recherche de sens

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mémoire, temps

mémoireJe pense souvent que plus on vieillit, plus on a de choses à retenir, par le fait même,  plus on a de choses à oublier. De la même façon que pour un enfant de trois ans, un an est le tiers de sa vie, c’est long subjectivement, et que pour sa grand-mère un an passe comme une balle. Les réminiscences tissent l’histoire d’une vie et elles sont fortement teintées de subjectivité. Et que dire des faux souvenirs !

Nous savons que la mémoire s’altère avec le temps. Ce n’est vrai que partiellement. La mémoire dite sémantique connait souvent une légère amélioration. Elle concerne l’ensemble des connaissances acquises durant notre vie. Pour ceux qui continuent d’apprendre, bien sûr.  La mémoire procédurale aussi est presque intacte. C’est celle qui nous sert à faire une boucle, boutonner une chemise ou faire du vélo. Si nous sommes en bonne santé, ces habiletés motrices demeurent à notre service.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de la mémoire à court terme, celle qui concerne les données des dernières années. On l’appelle : mémoire épisodique. L’accès à l’information est plus lent et plus ardu. Par exemple, se rappeler le titre d’un livre ou d’un film, mettre un nom sur le visage d’une personne connue, utiliser un mot de passe. Toutefois, les dernières recherches montrent qu’une vie active aide à maintenir cette mémoire fonctionnelle. Brenda Miller, de l’Institut de neurologie de Montréal en a long à dire sur le sujet tout en passant par l’amnésie.

Après tout, s’absorber dans l’instant présent n’est-ce pas cela ressentir pleinement l’expérience du monde ?

Le syndrôme de l’écureuil

18 jeudi Oct 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in mort, philosophie

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bonheur, mort, temps

Un écureuil a pris ma cour pour une partie de son territoire. Il déterre mes bulbes d’automne : crocus, jacinthes, tulipes, narcisses, fritillaires, tout y passe. Il les déterre pour les enterrer ailleurs. Il se fait des provisions qu’il oublie la plupart du temps. Je retrouve aussi au printemps des glands, des noisettes et des graines de tournesol qu’il dérobe aux oiseaux. C’est comme un TOC. Il attend et il désire toujours quelque chose. Il n’y peut rien car, l’automne venu, il est programmé pour ça.
Si nous tentons de vivre l’instant présent, nous prenons conscience que c’est très difficile. Comme l’écureuil, nous cherchons presque compulsivement à mettre plus de variété et d’excitation dans notre existence. Le besoin du plus. Ce n’est jamais assez. Je veux. J’ai besoin. Il me faut. Rien n’est jamais satisfaisant. Et pendant que nous participons à cette course effrénée vers le plus, le temps nous file entre les doigts. Le temps de notre vie. Certains ne seront jamais heureux car ils ont perdu la conscience d’être au profit de l’accumulation.

Nomadisme

28 mardi Août 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens, voyage

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bonheur, environnement, nomadisme, temps

Nous parlions, ma soeur et moi, d’une forme d’oasis où nous reposer du fracas du monde. Elle m’expliquait que, pour elle, son habitation est son oasis. J’ai compris son plaisir à l’embellir, à en prendre soin et sa difficulté à le quitter. Quelques’uns de mes neurones se sont excités sous une brève illumination de ma conscience. J’ai saisi que j’habite ma maison en nomade. Et que je pourrais extérioriser mon oasis intérieur. Sous prétexte que la vie est courte et que j’ai autre chose à faire, j’ai souvent négligé l’apparence et le confort  de mon environnement. Au contraire, je pourrais expérimenter d’être présente dans un lieu comme si c’était un état permanent. Un souvenir m’est revenu. J’avais déjà eu un avant-goût de ce désir lors de la location d’une maisonnette près de l’eau en Acadie. J’étais là depuis quelques jours lorsqu’une voisine m’invita à boire un café. Elle était venue du Québec en autobus pour deux semaines. Elle avait recouvert les canapés et les chaises d’un drap blanc. Elle avait pris la peine de transporter ses draps. C’était propre et ça fleurait bon la lavande. Je me souviens avoir eu envie de m’asseoir et de boire ce café. Moi, j’étais là pour écrire et mon environnement ne m’intéressait guère. Maintenant je pense que cette femme m’avait livré un peu de son bonheur. On admire souvent ceux qui sont différents de nous à la condition de trouver leur motivation. Le temps n’existe pas dans le puits des souvenirs.

Imperfection

21 mardi Août 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in information, philosophie, recherche de sens

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bonheur, imperfection, temps, wabi sati

Les activités comme dormir, se lever, se nourrir, se laver, respirer sont le fondement de l’estime de soi. La personne privée de plaisir en les accomplissant est privée d’elle-même. Elle ressent un sentiment d’exclusion. Plusieurs d’entre nous font cela à la va-vite. C’est de l’autosabotage. La vie devient insupportable. Elle se transforme en recherche d’expériences extraordinaires souvent suivies d’immenses déceptions. Ou alors, elle mute vers une course à la perfection. Somme toute, c’est la meilleure façon d’évacuer tout bonheur immédiat. Connaissez-vous le wabi sabi ? Pour contrer cette tendance vers le perfectionnisme, c’est certainement  un filon plus qu’utile. Il s’agit d’un concept clef de l’esthétique japonaise. Le wabi sabi vénère ce qui est basique, naturel, unique et imparfait. Des marches de pierre usées par de nombreux passages, un sac de cuir tout ramolli et écaillé, de vieilles photos aux couleurs passées. Wabi renvoie aux notions d’espace et d’isolement tandis que sati renvoie au viellissement, à l’impermanence, à ce qui est modeste et non conventionnel. Bref, tout cela nous mène aux effets du temps et à notre ego éphémère. Dans cette recherche zen, il y a la prise de conscience de l’acceptation de ce qui est. On dit aussi que faire de l’espace dans son environnement, c’est élargir son espace intérieur pour y accueillir du nouveau.

Le paradoxe de la fin

13 vendredi Avr 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in isolement existentiel, mort, philosophie, recherche de sens

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Dr Viktor E. Frankl, eauté, fin, mort, nature, temps

Je n’aime pas terminer certaines activités comme placer le dernier morceau d’un casse-tête ou lire la dernière page d’un livre. Pour un atterrissage en douceur, j’en commence un autre avant d’arriver à la fin. Il en est parfois ainsi d’un voyage, d’une rencontre ou de la création d’une oeuvre. D’ailleurs, je soupçonne pas mal de gens de vivre la même chose. Ce sont ceux qui accumulent les projets. Il en sera ainsi de mon dernier soufle, sauf que je ne peux pas commencer une autre vie. Le mot fin est une cessation mais aussi un but. Une personne qui n’entrevoit pas la fin d’une situation a une perception déformée du temps. Elle vit  sans but. Pensons au chômage, à la dépression, à l’emprisonnement, à la guerre. Il y a un écoulement du sens de la vie vers un vide existentiel. Je ne saurais trop vous recommander la lecture des livres du  Dr Victor E. Frankl. Contre la piqûre de l’angoisse ou le filet de l’ennui, nous pouvons toujours miser sur la beauté curative de la nature.

La paresse

28 mardi Fév 2012

Posted by Atelier Papier d'ART in philosophie, recherche de sens

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Alexandre le bienheureux, paresse, temps

Ne rien faire ! Que voilà un beau projet… Difficile à réussir. Pourtant, c’est durant ces périodes de farniente, que certains appellent à tort procrastination, que nous consacrons du temps à notre amélioration personnelle. Bien sûr, il y a toujours des milliers de tâches à accomplir mais c’est là justement que se trouve le défi.  que ces moments de flottement entre la poésie et la réalité sont les plus jouissifs. Qu’y a-t-il d’intéressant à ne rien faire si on n’a rien à faire ? Cela se nomme l’ennui. Je parle de ces moments de flottement entre la poésie et la réalité, de ces bulles d’extase volées dans un hamac ou simplement en fermant les yeux. Si vous voulez poursuivre sur ce thème, je vous rappelle l’existence du film Alexandre le bienheureux dans lequel joue l’ineffable Philppe Noiret et la lecture de L’art difficile de ne presque rien faire de Denis Grozdanovitch.

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